samedi 16 décembre 2017

L'ÉGLISE ROMANE SAINT MARTIN DE LAIVES


Laives est à l'honneur avec sa magnifique église romane de Saint Martin situé au coeur de la Saône et Loire.
Vous pouvez apercevoir du haut de la colline depuis l'autoroute A6 entre Chalon sur Saône et Tournus précisément à la hauteur de Sennecey le Grand.
Voila quelques photographies, prise sur un site rempli d'histoire. Eglise romane ou l'on peut mesurer le grand réseau globale dit sacrée sa composante «  Solaire » était connue des Templiers et des bâtisseurs de cathédrales. On le mesure à l'antenne de lecher, détection en 7,6.



L'église romane Saint Martin de Laives est située sur le chemin des moines qui relie l'abbaye de Cluny à celle de la ferté.

L'église primitive date du XI ème siècle et comportait une nef voûtée et deux bas côtés se terminant en culs de four.

La toiture sans charpente est en lave et le clocher et le clocher est de type lombard.

A XVème siècle deux chapelles latérales de style gothique flamboyant sont ajoutées ainsi que diverses ouvertures, sculptures, fresques, clé de voûte, tombes des donateurs, fonds baptismaux, vases acoustiques sont encore présents.

Le narthex a disparu au XVIII ème siècle. Le cimetière entoure l'édifice, et une croix édifié par le curé DEMAIZIERES s'y dresse face au soleil couchant.


LAIVES se situe sur un site gallo romain. Le village est constitué du regroupement de plusieurs hameaux, jusqu'à la mi-pente de la colline de Saint Martin. Ils ont donné les noms de différents quartiers : Semaisey, Lenoux, le pâquier, la ruée et Laives.
La plupart des maisons anciennes sont construites avec la pierre de LAIVES extraite de nombreuses carrières ouvertes sur son territoire. L'activité de tailleurs de pierres s'est prolongée jusqu'au début du XXème siècle, et nombreuses sont les réalisations publiques ou privées que l'on peut voir au fil des rues.
L'eau est très présente, de nombreuses sources alimentent les lavoirs, les fontaines, les abreuvoirs et les puits que l'on peut découvrir dans le village. D'anciens moulins, et la base de loisirs des Lacs, complètent ces richesses territoriales. Le patrimoine religieux est abondant, la proximité de l'ancienne abbaye cistercienne de La Ferté y a contribué en partie.
Au fil des quartiers et des rues, le visiteur peut découvrir : les églises, les chapelles, les croix, le bas relief de Sermaisey, la porte de la Donne, une tête de moine sculptée, les anciennes pierres tombales du cimetière de Saint Martin du mont...

Source www.laivespatrimoine.com

Remerciement à l'association Laives patrimoine pour la réhabilitation de son patrimoine.







                                                             Le clocher Lombard



mardi 3 mars 2015

CATHÉDRALE SAINT-VINCENT DE CHALON-SUR-SAÔNE

La cathédrale Saint-Vincent est un principaux monuments de la ville de Chalon-sur-Saône qui ce situe en bourgogne dans le département de Saône et Loire.

 



Cathédrale
Saint-Vincent de Chalon

La cathédrale Saint-Vincent est un principaux monuments de la ville de Chalon-sur-Saône qui ce situe en bourgogne dans le département de Saône et Loire.

Chalon sur Saône est également connu pour la côte chalonnaise avec des vins ( Givry, Mercurey...) ainsi que pour être le berceau de la photographie grâce à Joseph Nicéphore Niépce né le 7 mars 1765 à Chalon-sur-Saône (actuelle Saône-et-Loire) et mort le5 juillet 1833 à Saint-Loup-de-Varennes (Saône-et-Loire), est un ingénieur français, considéré comme étant l'inventeur de la photographie, appelée alors « procédé héliographique »1. Il est aussi l'auteur de la plus ancienne prise de vue et du pyréolophore, le premier moteur à combustion interne du monde.
Ville qui ce situe en bord de Saône.
Voila quelques photographies.






(source wikipedia)




(Source wikipédia)


L’origine de cette cathédrale reste très vague. On parle des ive et ve siècles. Ce que l’on sait, c’est que la première église fut édifiée sur l’ancien rempart gallo-romain et qu’elle occupa la place d’un temple antique. Et ceci est confirmé par la découverte d’une statue votive de Mercure dans le sanctuaire de la cathédrale en 1776, d'un autel dédié au dieu Mars derrière le chevet en 1850 et des effigies présumées de Marc-Aurèle trouvées au Doyenné en 1908.
L’église primitive que saint Agricole avait agrandie, fut détruite par les Sarrasins et reconstruite par Charlemagnequi y convoqua un grand concile en 813 (entre-temps, l’église qui était placée sous le patronage de Saint Étiennefut placée, vers 542, sous le patronage de Saint Vincent.
En réalité, la cathédrale fut bâtie entre 1090 et 1522. On en doit la chronologie à l'abbé Salis (mort en 1970), qui connaissait tout de Saint-Vincent et qui avait consacré une partie de sa vie à en percer les mystères. De cette chronologie en résulte deux principales périodes : l'âge roman et l'âge gothique.
  • En ce qui concerne l'âge roman, il fut partagé en trois chantiers.
    • Le premier chantier durera de 1090 à 1100 duquel il subsiste les chapelles à absidioles sud et nord.
    • Le deuxième chantier, durera de 1120 à 1130 dont il reste le rez-de-chaussée du chœur et les bras du transept.
    • Vers 1150 le troisième commença : il en reste les piliers et les arcades de la nef centrale et les deux bas-côtés.
  • L'âge gothique fut plus important que l'âge roman, puisqu'il en résulte quatre chantiers. Il durera de 1220 à 1522 où l'on construisit vers 1220 :
    • l'abside du chœur,
    • la voûte de la croisée du transept,
    • la chapelle du chevet
    • la salle capitulaire.
Vers 1310 on construisit les murs de la nef. De 1380 à 1429 le chantier des voûtes de la nef et des murs du cloître commença, et de 1400 à 1522 on construisit les chapelles des bas-côtés, les voûtes et le cloître.

L'histoire de la construction de la cathédrale Saint-Vincent fut longue et complexe. Elle constitue, en quelque sorte, un résumé de l'histoire architecturale et religieuse de la Bourgogne.


A l'interieur



Ancien siège du diocèse de Chalon-sur-Saône, la cathédrale Saint-Vincent s’élève au cœur de la ville ancienne.
La façade ouest, qui se dresse au-dessus du marché de la place Saint-Vincent et qui date du six siècle, fut la première à adopter le style néo-gothique (elle remplace celle, qui a été détruite et qui comportait un clocher roman). Constituée d'un porche en terrasse (œuvre de Lebas), elle est surmontée du pignon de la nef centrale avec rose ajourée.
Cette façade est aussi flanquée de deux tours carrées symétriques, hautes de 42 mètres, du gothique flamboyant, que Antoine Chenavard (architecte lyonnais) proposa en 1827, car les deux anciennes tours, commençaient à s’effondrer. Ces deux tours, qui sont aux extrémités droite et gauche de la façade, sont couronnées de seize statues des patrons des quartiers et des communes chalonnaises (Saint GeorgesSaint LaurentSaint VincentSaint JeanSainte MartheSaint Paul). Ces statues furent sculptées par un certain Étienne de Saptes.
De l'extérieur, encore, en ce qui concerne le transept, son extrémité est percée par une petite porte gothique, surmontée d’un tympan. Un jardin, entoure le chevet et longe l'absidiole nord romane, puis contourne l'absidiole majeure gothique. Tandis que le cloître (de style flamboyant et aux colonnes portant des arcs trilobés) et le presbytère (demeure du doyen des chanoines de saint Vincent), collés l'un à l'autre, longent le collatéral sud de la cathédrale.






Cet édifice se compose de trois nefs (dont une nef centrale), d'un transept saillant, d'un chœur et d'un sanctuaire. Et pour André Salis, «  les dimensions mêmes sont symboliques ainsi que la structure. Ici la longueur intérieure est de 62,93 mètres  ; la largeur totale de 21,39 mètres  ; la nef centrale a 32,55 mètres de long, 10,24 mètres de large. Ces dimensions exprimées en mesures locales du XI eme siècle, se révèlent des multiples des chiffres sacrés sept (pour les longueurs) et trois (pour les largeurs). ».


Précisément dans la nef centrale, qui se compose de piles flamboyantes (pilastres cannelés, colonnes engagées et bases moulurées), ont été montées sur des arcs brisés, assis sur des piliers romans (datant de la seconde moitié du xiie siècle) des faisceaux à colonnettes. Au premier étage, un triforium (une galerie) à balustrade pleine, est visible, et permet de circuler dans l'épaisseur des murs. Entre les faisceaux à colonnes gothiques appuyées aux chapiteaux romans, chaque travée comporte cinq arcatures à sommet trilobé.
Ensuite au deuxième étage, une deuxième galerie, la coursière, à balustrade ajourée de quatre-feuilles, se met à jour. Quant à la voûte, qui est à plus de 24 mètres du sol, elle est sur croisée d'ogives et est complétée par une nervure axiale, la lierne. La nef s'achève donc après sept travées franchies, par une curiosité architecturale : une grande rose intérieure. Gothique, elle est percée au-dessus de l'arc roman, qui sépare la nef centrale du transept (c'est un vestige du temps où la nef, encore romane, couverte d'un plafond plat, était plus basse que le transept). Cet arc franchi, on arrive dans la croisée du transept.
Cette croisée se compose de piliers et d'arcs romans, ainsi que d'une voûte gothique. Initialement, elle devait être éclairée par trois faces : à l'ouest, éclairé par la rose, et au nord et sud, éclairée par deux baies géminées surmontées d'un oculus, mais qui aujourd'hui sont murées. Quant aux bras du transept, ils possèdent deux travées.
La croisée du transept franchie, on arrive au chœur, qui est surmonté de deux marches. Comme la croisée du transept, il possède des piliers et des arcs romans, plus raffinés. Le triforium, qui s'était arrêté avec la croisée du transept, reprend. Mais cette fois-ci, il est plus aérien et plus proche des sommets des arcs. Et chaque travée comporte trois baies dont les arcs brisés sont portés par des piles cylindriques.
En ce qui concerne la deuxième galerie, au niveau du chœur, elle fut originairement sans balustrade, mais aux cours du xive siècle elle se voit rajouter sur son côté sud une balustrade ajourée de quatre-feuilles. Quant aux voûtes gothiques, elles sont renforcées par deux arcs importants à l'entrée du chœur et à celle du sanctuaire.

Pour accéder à ce dernier, il suffit de franchir trois marches. Il est entièrement gothique, car l'abside semi-circulaire, a été remplacée par cette abside à cinq pans. Les trois fenêtres du rez-de-chaussée sont encadrées de deux colonnettes. Et une tapisserie, placée en 1965, provenant de Bruxelles, et datant de 1510, vient agrémenter la splendeur de ce sanctuaire. Haute de 6,75 mètres et large de 7,15 mètres, elle représente trois images bibliques et de l'eucharistie.











Les deux collatéraux sont jalonnés de chapelles dont chacune évoque la piété de ce temps de ferveur qui les vit construire.
  • La première chapelle, côté nord, fut bâtie en 1424 par Oudot de Malsin qui la dédia à Saint Michel et Sainte Catherine.
  • La deuxième de style gothique flamboyant date de 1440.
  • Tandis que la troisième associe le flamboyant et le style de la Renaissance ; elle fut construite en 1522 par des notables chalonnais et porte les vingt-quatre écussons de ces familles fondatrices.
  • Les deux dernières chapelles sont plus modestes. Côté sud, le style roman prédomine. En effet ce collatéral est remarquable par ces grilles de pierres qui caractérisent le style bourguignon (que l'on retrouve notamment aussi à Saint-Gengoux-le-National). Il faut aussi noter, que la cinquième chapelle de ce collatéral est ornée d’une magnifique fresque de l'école bourguignonne de la fin du xve siècle.












mardi 24 février 2015

CATHEDRALE SAINT LAZARE AUTUN


Autun le cœur de la Bourgogne situé dans le Morvan en Saône et Loire.
C 'est en faisant une halte à Autun pour venir découvrir l'église Saint Lazare qui fut un haut lieu de pèlerinage.
Autun accueillait les reliques de Lazare depuis la fin du Xe siècle.
La cathédrale Saint Lazare,est le siège du diocèse d'Autun, Chalon et Mâcon le début de la construction 1120 et la fin de la construction en 1146 avec des modifications importantes aux XIIIe et XVe siècles, le style dominant est Roman Gothique, est elle classée Monument Historique.
Lieu de Culte Catholique.



 

HISTORIQUE (source wikipédia)
Une première cathédrale a été construite à Autun à partir du Ve siècle, consacrée plus tardivement à saint Nazaire (il en reste une chapelle du XIVe siècle). La cathédrale Saint-Lazare (dédiée à Lazare d'Aix et non au saint Lazare de l'Évangile) fut projetée par l'évêque d'Autun, Étienne Ier de Baugé, afin de conserver les reliques dudit saint, jusqu'alors situées dans le premier édifice.

Commencée vers 1120 par Étienne de Baugé, elle fut achevée en 1146, et le porche quelques années plus tard. Elle est bâtie sur le modèle de l'abbatiale de Paray-le-Monial. Elle possède, tout comme à Cluny et à Paray, une voûte en berceau brisé, construite peu de temps après sa consécration comme cathédrale, puisqu'on ajouta des arcs-boutants à cette époque. Une flèche fut construite en 1469 par le cardinal Rolin (le fils du chancelier Rolin), au-dessus de la croisée du transept, à la place d'un clocher roman détruit par la foudre. Elle atteint 80 m de haut.
Plan de la cathédrale d'Autun
 

En 1766, l'édifice eut à subir plusieurs dommages de la part des chanoines du chapitre de la cathédrale1. L'art médiéval était peu apprécié à l'époque et les chanoines voulaient renouveler l'aspect de la cathédrale2 dans un style plus baroque3. Le portail latéral et son tympan furent détruits et les pierres réemployées pour la construction des maisons voisines. La fameuse Tentation d'Ève fut donc incluse dans un mur avant d'être redécouverte. Le jubé et le monumental Tombeau de saint Lazare qui se trouvait derrière l'espace du chœur ont été également démantelés (les statuaires restantes du tombeau sont exposées au musée Rolin). Tout l'espace du chœur fut détruit, y compris la mosaïque du XIIe siècle, remplacée par un pavé neuf. Le fameuxtympan du Jugement Dernier de Gislebert, a été recouvert de plâtre, les chanoines d'alors le jugeant de mauvais goût. Cela lui valut d'être préservé du vandalisme de la période révolutionnaire qui prit pour cible les tympans et linteaux des églises de Saône-et-Loire4,5,6. Il a été redécouvert en 1837 et restauré. La tête du Christ, ayant été sectionnée au cours du premier plâtrage et conservée au musée Rolin à côté, n'a été remise en place qu'en 1948.
En 2011, l'ancien mobilier du chœur, peu esthétique et assez hétéroclite, a été remplacé. L'artiste Goudji a ainsi réalisé, pour l'espace liturgique, un nouvel autel, un nouvel ambon et une nouvelle cathèdre, qui, dans leur modernité, s'intègrent parfaitement au chœur ancien de l'édifice.
La cathédrale et le quartier (ville haute ou Hauts-quartiers) ainsi que la ville moyenne, sont intégrés dans un secteur sauvegardé de 74 ha depuis 1973. Ce secteur compte nombre de lieux remarquables.





 

Le tympan

Tympan du Jugement dernier
Il s'agit de l'élément le plus remarquable de la cathédrale. Exceptionnellement, on connaît le nom du sculpteur qui fut l'auteur au moins du Jugement dernier : il s'agit de Gislebert, qui signe de son nom aux pieds du Christ (Gyslebertus hoc fecit)7.
La scène centrale, qui montre le Christ en Majesté, surmonte un linteau. Elle est entourée de deux arcades, l'externe comprenant de nombreux médaillons figuratifs, avec des représentations des signes zodiacaux et des travaux aux différents mois de l'année. Le tout repose sur des colonnes à chapiteaux historiés.
La scène centrale représente le Jugement dernier, avec le Christ en mandorle et les éléments classiques de ce sujet :
  • la résurrection des morts, dont certains se cachent déjà le visage, d'autres portant les emblèmes du pèlerin (coquille Saint-Jacques) ;
  • la femme aux seins mordus par les serpents, représentant la Luxure ;
  • un Christ immense dominant la scène ;
  • à sa droite, saint Pierre fait entrer les justes au Paradis ; au-dessus, une grande place est faite à la Vierge Marie intercédant ;
  • à la gauche du Christ a lieu la pesée des âmes : incarnant le poids des péchés, des démons pèsent sur le plateau de la balance (en fait, une sorte de cabas tressé), mais ce poids est malgré tout trop faible et le plateau portant l'âme, en position d'adoration, est accueilli dans les mains de l'archange saint Michel.
On a donc une représentation optimiste du Jugement dernier, en cohérence avec l'époque prospère de sa réalisation.
Trumeau du portail central
Le trumeau, bien postérieur, puisqu'il date du XIXe siècle, représente saint Lazare et ses deux sœurs. Jugé barbare par les chanoines, le tympan fut plâtré en 1766. Peu après le passage de Stendhal à Autun, d'autres chanoines le dégagèrent, sans la tête qui manquait au Christ. Ce n'est qu'après la Seconde Guerre mondiale que le chanoine Denis Grivot la remit à sa place.
Le tympan a été restauré de juin à octobre 2009 : les sculptures ont été rénovées à l'aide de micro-lasers et micro-sablage, avec des tampons aux solvants adaptés à la nature de la pierre. La teinte noirâtre d'une des voussures a disparu. Sept fragments des réserves du Musée Rolin ont retrouvé leur place, dont une mèche du Christ, dont la tête a été légèrement repositionnée. Cette opération a coûté 110 000 euros dont 20 000 pour un système anti-pigeons utilisé également à Fribourg et Berne. Le tympan restauré a été inauguré le 13 novembre 2009 en présence des autorités départementales et épiscopales.

L'intérieur




Les nefs centrales et latérales sont en voûte brisée, non contrebalancées à l'origine par des arcs-boutants, rendant l'ensemble assez instable. Ces derniers ont été rajoutés au XIIIe siècle.
Le chœur a été refait au XVe siècle en style gothique et les vitraux datent des XIXe et XXe siècles.
Le retable Noli me tangere est le seul retable du XVIe siècle de la cathédrale. Sainte Marie-Madeleine et le Christ se dressent de part et d'autre d'un arbre supportant les armoiries des commanditaires. Sur le phylactère partiellement brisé est retranscrite la phrase que prononce Jésus à l'intention de Marie-Madeleine  : « Noli me tangere » (« Ne me touche pas »).
Des chapiteaux historiés ornent les colonnes de la nef centrale. Bien que remarquables, ils sont assez peu visibles du fait de leur éloignement et de la relative pénombre.
La cathédrale possède un grand tableau de Dominique Ingres représentant le Martyre de saint Symphorien, situé à l'entrée de la sacristie. Un autre tableau, de François-Joseph Heim, La Résurrection de Lazare, est représentatif du renouveau de la peinture religieuse en France au XIXe siècle, même s'il illustre le saint Lazare de l'Évangile et non Lazare d'Aix, qui est le saint honoré dans cette cathédrale. Une Pietà, œuvre du Guerchin et un Christ mort de Daniel Seyter sont également présentés dans la cathédrale.


 

L'intérieur








jeudi 15 mai 2014

BASILIQUE SAINTE-MARIE-MADELEINE VEZELAY


Basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay

 Le parc naturel régional, s'étend sur quatre départements (Saône et Loire, Yonne, Nièvre, Cote d'or) de la région Bourgogne. Créer en 1970, il a une superficie de
2 909 kilomètres carré.Il réunit 117 communes adhérentes et 6 villes partenaires. Vézelay situé dans le Morvans est un haut-lieu de la chrétienté depuis le moyen age. La basilique contient les reliques de sainte-Marie-Madeleine. Célèbre pour accueillir les  nombreux pèlerins qui se rendent à saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne. Nous pouvons constater que la basilique constitue un véritable chef d'oeuvre de l'architecture qui réuni les connaissances en astronomie ainsi qu'une véritable maitrise de l'architecture sacrée. La Crypte situé sous l'autel,  nous pouvons ressentir une forte vibration et un pourcentage de magnétisme très élevé qui vous traverse le corps, nous pouvons sans aucun doute dire que nous somme bien dans un haut-lieu vibratoire.

Voici quelques photographies que j'ai pris lors de ma visite dans ce lieu sacré et historique.





Haut lieu spirituel et d’énergie
La basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay est une ancienne abbatiale établie à Vézelay, dans le département de l'Yonne en Bourgogne.
La basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay est une ancienne abbatiale française établie à Vézelay, dans le département de l'Yonne en Bourgogne.
Sur la route qui mène à Vézelay, la croix Montjoie symbolise la joie du pèlerin apercevant pour la première fois la basilique.
En effet, c'est à pied qu'il faut rejoindre ce haut lieu de la chrétienté du Moyen Âge, lieu de pèlerinage important sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Le tympan du narthex de la basilique est un des chefs-d'œuvre de la sculpture romane.

La basilique fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 18401. Elle est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1979.

 

Historique de la basilique (9ème-13ème siècles)




Les origines (vers an 850 - 1068)

Vers 858 ou 859 Fondation d'un monastère de moniales par Girart de Roussillon, à l'emplacement actuel de Saint-Père.
863 Une bulle pontificale garantit la protection directe par le Saint-Siège de l'abbaye de Vézelay, qui échappe ainsi à l'autorité des évêques d'Autun. Les privilèges de l'abbaye seront confirmés en 868 par le roi Charles le Chauve.
873 Dévastée par les Normands qui remontent la Seine, l'Yonne et la Cure, l'abbaye est tran sférée sur la colline; des moines venus sans doute d'Autun remplacent les moniales.
882 Selon certaines sources, un moine nommé Badilon apporte de Saint-Maximin (Provence) à Vézelay des reliques de Marie-Madeleine.
1027 Premiers conflits entre les abbés de Vézelay et les comtes de Nevers, jaloux de l'indépendance de l'abbaye.
1098 L'évêque d'Autun, jaloux lui aussi de l'indépendance de l'abbaye de Vézelay, tente de jeter l'interdit sur les pèlerinages; l'interdit sera levé par le pape Pascal II en 1103; mais Vézelay doit alors reconnaître l'autorité spirituelle de Cluny.

L'apogée (vers 1104 - 1267)

1104 Dédicace du chœur roman construit par l'abbé Artaud. Celui-ci sera assassiné par les habitants du bourg en révolte, deux ans plus tard. 1119 Nouvelle attaque du comte de Nevers.
22 juillet 1120 Un gigantesque incendie ravage ce qui restait de la nef primitive, où étaient rassemblés des milliers de pèlerins; début de la construction de la nef actuelle, de la façade vers le chœur de l'abbé Artaud.


 
1140 Achèvement de la nef, sous l'abbatiat de Ponce de Montboissier, qui fait élever en avant de celle-ci le narthex,
vers 1145-1150 Nouvelles querelles entre les comtes de Nevers, qui soulèvent les habitants, et les abbés; événements arbitrés par le pape et le roi de France, mais qui se reproduiront en 1147, en 1149, en 1152, en 1161...
1146 Le jour de Pâques, à la demande du pape Eugène III, saint Bernard prêche la seconde croisade sur le flanc nord-est de la colline, où est élevée la chapelle Sainte-Croix aujourd'hui appelée "La Cordelle" (10 minutes à pieds de la basilique, numéro 9 sur le plan).
1152 Révolte des habitants fomentée par le comte de Nevers; pillage de l'abbaye; reconnaissance de libertés communales, que le roi annulera trois ans plus tard. 1162 Bulle pontificale levant la dépendance à l'égard de Cluny.
1166 Dans l'église de Vézelay, Thomas Beckett, archevêque exilé de Cantorbéry, prononce la condamnation solennelle de son roi, Henri II.
1165-1190 Construction du chœur et du transept gothiques, sous l'abbatiat de Girard d'Arcy.
juillet 1190 Richard Cœur de Lion et Philippe-Auguste se retrouvent à Vézelay pour partir en croisade (Troisième croisade).
1217 Des compagnons de François d'Assise fondent auprès du lieu de la prédication de saint Bernard, au flanc de la colline de Vézelay, le premier couvent franciscain de France: la Cordelle. (10 minutes à pieds de la basilique, numéro 9 sur le plan)
1244 Pèlerinage de saint Louis à Vézelay; il le renouvellera en 1248, 1267, 1270.
 

Historique de la basilique (13ème - 21ème siècle)




1260 La tour Saint-Michel et le fronton de la façade sont édifiés.
1267 Lors de sa venue, saint Louis confirme l'authenticité des reliques de Marie-Madeleine, mise en doute depuis 1260, notamment en raison de la rivalité avec Saint-Maximin, en Provence.

Le déclin (vers 1279 - 1819)

1279 La "reconnaissance" des reliques de Marie-Madeleine à Saint-Maximin signe les débuts d'une rapide et profonde décadence des pèlerinages et de l'abbaye de Vézelay.
1537 Le pape Paul III sécularise l'abbaye: les moines sont remplacés par quinze chanoines séculiers, placés sous l'autorité d'un abbé nommé par le roi.
1569 Occupation de Vézelay et mise à sac de l'abbaye par les Huguenots.
1760 À l'abandon, les bâtiments abbatiaux sont partiellement vendus et démolis.
1790 Le collège de chanoines est supprimé, et l'église, abbatiale puis collégiale, devient paroissiale. Les vestiges restant de l'abbaye sont vendus et rasés.
1793 Les sculptures extérieures des portails sont martelées.
1819 Grave incendie dû à la foudre.

Le renouveau (à partir de 1840)

1840 Âgé de vingt-six ans, Eugène Viollet-le-Duc est chargé de vastes travaux de restauration, à l'instigation de l'écrivain Prosper Mérimée, inspecteur des Monuments historiques.
1859 Fin du chantier de restauration.
1870 et 1876 De nouvelles reliques de Marie-Madeleine sont données à l'église de Vézelay; renouveau relatif des pèlerinages.
1920 Le Saint-Siège accorde à l'église le titre de basilique, reconnaissant par là son caractère insigne au sein de l'Église, de la chrétienté et de l'Histoire.
1945-1953 Retour des moines avec la venue d'une petite équipe de bénédictins de la Pierre-qui-Vire.
1946 Une "Croisade de la Paix" rassemble 40 000 pèlerins pour commémorer à la fois le huitième centenaire de la prédication de Bernard et la fin de la seconde guerre mondiale.
1953-1993 Des franciscains succèdent aux moines de la Pierre-qui-Vire.
1979 La basilique et le site de Vézelay sont inscrits au sein du patrimoine mondial par l'UNESCO.
1993 Fondation des Fraternités Monastiques de Jérusalem appelées par Mgr Defois pour l'animation liturgique, spirituelle et culturelle de la Basilique.
1994 Un prêtre diocésain est nommé curé et recteur de la basilique par Mgr Defois.
1997 Une procédure de grands travaux de restauration est engagée.
1998 Lancement du premier site internet qui a précédé celuii-ci
1999 Les 13 villages entourant la basilique ne font plus qu'une seule paroisse par décret du nouvel archevêque Mgr Gilson.
fin août 2003 4 nouvelles cloches sont bénies le jour de Pâques et installées à la basilique pour le fête de Sainte Madeleine le 22 juillet.
2004 Le 21 avril, nous avons fêté les 900 ans de la dédicace de la Basilique. L'emmarchement est restauré.
2006 Relevage de l'orgue et lancement d'un projet de création d'un nouvel orgue.
2006 Du 9 mai au 27 août commémoration de la "Croisade de la Paix" de 1946.
2009 Étude en vue de la consolidation du linteau qui porte le grand tympan.
2009 Première édition de Vézelay s'enflamme, spéctacle cinéscénique.
2010 Les linteaux des trois tympans sont étayés dans l'attente d'un chantier de consolidation.
2010 Les travaux de rénovation de la toiture en cours depuis 1997 sont achevés.
2010 Un nouvel orgue à tuyaux est inauguré le 13 octobre à la chapelle du cloître.
2010 Sondages archéologiques au niveau du cloître pilotés par M. Sapin.




 
Vue de la nef vers le narthex - dessin de Viollet-le-Duc.
  • Longueur extérieure : 120 m
Le narthex
  • Largeur intérieure du narthex : 23,5 m13
  • longueur du narthex : 22 m
  • hauteur du narthex : 19,5 m
La nef
  • Longueur de la nef : 62,50 mètres
  • Hauteur des voûtes du vaisseau central de la nef : 18,55 mètres
  • Largeur de la nef, y compris ses deux collatéraux : 23,25 m
  • Largeur du vaisseau central entre les deux axes des piles : 11 m
  • Largeur de chaque collatéral : 6,2 m
  • hauteur de chaque collatéral : 7,5 m
Le chœur
  • Hauteur sous voûte du chœur : 22 m
  • Longueur du chœur : 26,6 m
  • Largeur du chœur : 10,65 m
Les tours
  • Hauteur de la tour Saint-Michel : 38 m
  • Hauteur de la tour Saint-Antoine : 35 m
Autres
  • Les piles de la nef sont cruciformes avec quatre demi-colonnes engagées. Chaque pile fait 2,5 mètres de large.
  • L'élévation de la nef est à deux niveaux (grandes arcades et fenêtres hautes). Celle du chœur est à trois niveaux (grandes arcades, triforium aveugle et fenêtres hautes). Quant au narthex, il comporte deux niveaux : grandes arcades et tribunes.
  • La voûte de chaque travée du vaisseau central de la nef pèse 45 tonnes.
Le narthex est une des grandes constructions de la période romane. C'est une pièce qui s'était imposée pour permettre la formation des processions dans la nef.
Son rez-de-chaussée et les arcades des tribunes furent érigées entre les années 1135 et 1145. L‘étage, caractérisé par des voûtes au style très différent, ne put être construit qu‘aux environs des années 1146-1147.
Profond de trois travées, il est de vaste dimension : à peu près carré, il mesure 23,5 mètres de largeur sur 22 de profondeur et comporte trois vaisseaux comme la nef.
Au fond du narthex, trois portails s'ouvrent sur la nef de la basilique ; ils sont chacun surmontés d'un tympan sculpté. Deux petits portails encadrent le grand portail. Celui de droite est consacré à l'Enfance du Christ, celui de gauche, à des scènes après la Résurrection. Le portail central traite de deux thèmes : le Christ monté au Ciel, trônant en gloire à la droite du Père, accomplit la promesse qu'il a faite aux apôtres le jour de l'Ascension, il les remplit du don du Saint-Esprit à la Pentecôte. Jean Adhémar y voyait une illustration du De Miraculis de l'abbé de Cluny, Pierre le Vénérable
Une particularité : il possède un étage de larges tribunes, contrairement au reste de l'édifice. Celles-ci surmontent les deux collatéraux ainsi que la troisième travée du vaisseau central. Cette dernière tribune (au-dessus du grand portail situé au fond du narthex), ou tribune centrale, ouvre sur la nef. La balustrade de cette tribune centrale est ornée d'une frise d'arcs en mitre. Détail très important : la voûte sur cette tribune centrale est gothique et possède des arcs ogives. C'est un des premiers exemples qu'il y ait en France de ce genre de structure, les autres voûtes du narthex étant romanes, d'arêtes très surhaussées. Les tribunes latérales qui se trouvent au-dessus des collatéraux s'ouvrent sur la partie centrale par des petits arcs en plein cintre reposant sur des colonnettes.
Eugène Viollet-le-Duc qui donnait aux narthex le nom de « porches fermés », estimait que celui de Vézelay était « certainement une des œuvres les plus remarquables du Moyen Âge » et en fit plusieurs fort beaux croquis14.
Les travaux de ferronnerie ont été confiés à Pierre Boulanger qui réalisa toutes les pentures et serrures des portes à l'intérieur du narthex15 et de la porte extérieure d'accès à la nef latérale nord16.


  • Source wikipédia.