Basilique Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay
Le
parc naturel régional, s'étend
sur quatre départements (Saône et Loire, Yonne, Nièvre, Cote d'or)
de la région Bourgogne. Créer en 1970, il a une superficie de
2 909 kilomètres carré.Il réunit 117 communes adhérentes
et 6 villes partenaires. Vézelay situé dans le Morvans est un
haut-lieu de la chrétienté depuis le moyen age. La basilique
contient les reliques de sainte-Marie-Madeleine. Célèbre pour
accueillir les nombreux pèlerins qui se rendent à
saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne. Nous pouvons constater que
la basilique constitue un véritable chef d'oeuvre de l'architecture
qui réuni les connaissances en astronomie ainsi qu'une véritable
maitrise de l'architecture sacrée. La Crypte situé sous l'autel,
nous pouvons ressentir une forte vibration et un pourcentage de
magnétisme très élevé qui vous traverse le corps, nous pouvons
sans aucun doute dire que nous somme bien dans un haut-lieu
vibratoire.
Voici quelques photographies que j'ai pris lors de ma visite dans ce lieu sacré et historique.
Haut
lieu spirituel et d’énergie
La
basilique Sainte-Marie-Madeleine
de
Vézelay
est une ancienne abbatiale établie à Vézelay, dans le département
de l'Yonne en Bourgogne.
La
basilique
Sainte-Marie-Madeleine de Vézelay
est une ancienne abbatiale
française établie
à Vézelay,
dans le département
de l'Yonne en Bourgogne.
Sur
la route qui mène à Vézelay, la croix Montjoie symbolise la joie
du pèlerin apercevant pour la première fois la basilique.
En
effet, c'est à pied qu'il faut rejoindre ce haut lieu de la
chrétienté
du Moyen Âge,
lieu de pèlerinage
important sur le chemin
de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Le tympan
du narthex de la
basilique est un des chefs-d'œuvre de la sculpture romane.
La
basilique fait l’objet d’un classement au titre des monuments
historiques par la liste
de 18401.
Elle est inscrite sur la liste du patrimoine
mondial de l'UNESCO
en 1979.
Historique de la basilique (9ème-13ème siècles)
Les origines (vers an 850 - 1068)
Vers
858 ou 859
Fondation d'un monastère de moniales par Girart de Roussillon, à
l'emplacement actuel de Saint-Père.
863
Une bulle pontificale garantit la protection directe par le
Saint-Siège de l'abbaye de Vézelay, qui échappe ainsi à
l'autorité des évêques d'Autun. Les privilèges de l'abbaye seront
confirmés en 868 par le roi Charles le Chauve.
873
Dévastée par les Normands qui remontent la Seine, l'Yonne et la
Cure, l'abbaye est tran sférée sur la colline; des moines venus
sans doute d'Autun remplacent les moniales.
882
Selon certaines sources, un moine nommé Badilon apporte de
Saint-Maximin (Provence) à Vézelay des reliques de Marie-Madeleine.
1027
Premiers conflits entre les abbés de Vézelay et les comtes de
Nevers, jaloux de l'indépendance de l'abbaye.
1098
L'évêque d'Autun, jaloux lui aussi de l'indépendance de l'abbaye
de Vézelay, tente de jeter l'interdit sur les pèlerinages;
l'interdit sera levé par le pape Pascal II en 1103; mais Vézelay
doit alors reconnaître l'autorité spirituelle de Cluny.
L'apogée (vers 1104 - 1267)
1104
Dédicace du chœur roman construit par l'abbé Artaud. Celui-ci sera
assassiné par les habitants du bourg en révolte, deux ans plus
tard. 1119 Nouvelle attaque du comte de Nevers.
22
juillet 1120
Un gigantesque incendie ravage ce qui restait de la nef primitive, où
étaient rassemblés des milliers de pèlerins; début de la
construction de la nef actuelle, de la façade vers le chœur de
l'abbé Artaud.
1140 Achèvement de la nef, sous l'abbatiat de Ponce de Montboissier, qui fait élever en avant de celle-ci le narthex,
vers 1145-1150 Nouvelles querelles entre les comtes de Nevers, qui soulèvent les habitants, et les abbés; événements arbitrés par le pape et le roi de France, mais qui se reproduiront en 1147, en 1149, en 1152, en 1161...
1146 Le jour de Pâques, à la demande du pape Eugène III, saint Bernard prêche la seconde croisade sur le flanc nord-est de la colline, où est élevée la chapelle Sainte-Croix aujourd'hui appelée "La Cordelle" (10 minutes à pieds de la basilique, numéro 9 sur le plan).
1152 Révolte des habitants fomentée par le comte de Nevers; pillage de l'abbaye; reconnaissance de libertés communales, que le roi annulera trois ans plus tard. 1162 Bulle pontificale levant la dépendance à l'égard de Cluny.
1166 Dans l'église de Vézelay, Thomas Beckett, archevêque exilé de Cantorbéry, prononce la condamnation solennelle de son roi, Henri II.
1165-1190 Construction du chœur et du transept gothiques, sous l'abbatiat de Girard d'Arcy.
juillet 1190 Richard Cœur de Lion et Philippe-Auguste se retrouvent à Vézelay pour partir en croisade (Troisième croisade).
1217 Des compagnons de François d'Assise fondent auprès du lieu de la prédication de saint Bernard, au flanc de la colline de Vézelay, le premier couvent franciscain de France: la Cordelle. (10 minutes à pieds de la basilique, numéro 9 sur le plan)
Historique de la basilique (13ème - 21ème siècle)
1260
La tour Saint-Michel et le fronton de la façade sont édifiés.
1267
Lors de sa venue, saint Louis confirme l'authenticité des reliques
de Marie-Madeleine, mise en doute depuis 1260, notamment en raison de
la rivalité avec Saint-Maximin, en Provence.
Le déclin (vers 1279 - 1819)
1279
La "reconnaissance" des reliques de Marie-Madeleine à
Saint-Maximin signe les débuts d'une rapide et profonde décadence
des pèlerinages et de l'abbaye de Vézelay.
1537
Le pape Paul III sécularise l'abbaye: les moines sont remplacés par
quinze chanoines séculiers, placés sous l'autorité d'un abbé
nommé par le roi.
1569
Occupation de Vézelay et mise à sac de l'abbaye par les Huguenots.
1760
À l'abandon, les bâtiments abbatiaux sont partiellement vendus et
démolis.
1790
Le collège de chanoines est supprimé, et l'église, abbatiale puis
collégiale, devient paroissiale. Les vestiges restant de l'abbaye
sont vendus et rasés.
1793
Les sculptures extérieures des portails sont martelées.
1819
Grave incendie dû à la foudre.
Le renouveau (à partir de 1840)
1840
Âgé de vingt-six ans, Eugène Viollet-le-Duc est chargé de vastes
travaux de restauration, à l'instigation de l'écrivain Prosper
Mérimée, inspecteur des Monuments historiques.
1859
Fin du chantier de restauration.
1870
et 1876
De nouvelles reliques de Marie-Madeleine sont données à l'église
de Vézelay; renouveau relatif des pèlerinages.
1920
Le Saint-Siège accorde à l'église le titre de basilique,
reconnaissant par là son caractère insigne au sein de l'Église, de
la chrétienté et de l'Histoire.
1945-1953
Retour des moines avec la venue d'une petite équipe de bénédictins
de la Pierre-qui-Vire.
1946
Une "Croisade
de la Paix"
rassemble 40 000 pèlerins pour commémorer à la fois le huitième
centenaire de la prédication de Bernard et la fin de la seconde
guerre mondiale.
1953-1993
Des franciscains succèdent aux moines de la Pierre-qui-Vire.
1979
La basilique et le site de Vézelay sont inscrits au sein du
patrimoine mondial par l'UNESCO.
1993
Fondation des Fraternités Monastiques de Jérusalem appelées par
Mgr Defois pour l'animation liturgique, spirituelle et culturelle de
la Basilique.
1994
Un prêtre diocésain est nommé curé et recteur de la basilique par
Mgr Defois.
1997
Une procédure de grands travaux de restauration est engagée.
1998
Lancement du premier site internet qui a précédé celuii-ci
1999
Les 13 villages entourant la basilique ne font plus qu'une seule
paroisse par décret du nouvel archevêque Mgr Gilson.
fin
août 2003
4 nouvelles cloches sont bénies le jour de Pâques et installées à
la basilique pour le fête de Sainte Madeleine le 22 juillet.
2004
Le 21 avril, nous avons fêté les 900 ans de la dédicace de la
Basilique. L'emmarchement est restauré.
2006
Relevage de l'orgue et lancement d'un projet de création d'un nouvel
orgue.
2006
Du 9 mai au 27 août commémoration de la "Croisade de la Paix"
de 1946.
2009
Étude en vue de la consolidation du linteau qui porte le grand
tympan.
2009
Première édition de Vézelay s'enflamme, spéctacle cinéscénique.
2010
Les linteaux des trois tympans sont étayés dans l'attente d'un
chantier de consolidation.
2010
Les travaux de rénovation de la toiture en cours depuis 1997 sont
achevés.
2010
Un nouvel orgue à tuyaux est inauguré le 13 octobre à la chapelle
du cloître.
2010
Sondages archéologiques au niveau du cloître pilotés par M. Sapin.
- Longueur
extérieure : 120 m
- Le narthex
- Largeur intérieure du narthex : 23,5 m13
- longueur du narthex : 22 m
- hauteur
du narthex : 19,5 m
- La nef
- Longueur de la nef : 62,50 mètres
- Hauteur des voûtes du vaisseau central de la nef : 18,55 mètres
- Largeur de la nef, y compris ses deux collatéraux : 23,25 m
- Largeur du vaisseau central entre les deux axes des piles : 11 m
- Largeur de chaque collatéral : 6,2 m
- hauteur
de chaque collatéral : 7,5 m
- Le chœur
- Hauteur sous voûte du chœur : 22 m
- Longueur du chœur : 26,6 m
- Largeur
du chœur : 10,65 m
- Les tours
- Hauteur de la tour Saint-Michel : 38 m
- Hauteur
de la tour Saint-Antoine : 35 m
- Autres
- Les piles de la nef sont cruciformes avec quatre demi-colonnes engagées. Chaque pile fait 2,5 mètres de large.
- L'élévation de la nef est à deux niveaux (grandes arcades et fenêtres hautes). Celle du chœur est à trois niveaux (grandes arcades, triforium aveugle et fenêtres hautes). Quant au narthex, il comporte deux niveaux : grandes arcades et tribunes.
- La
voûte de chaque travée du vaisseau central de la nef pèse
45 tonnes.
Son rez-de-chaussée et les arcades des tribunes furent érigées entre les années 1135 et 1145. L‘étage, caractérisé par des voûtes au style très différent, ne put être construit qu‘aux environs des années 1146-1147.
Profond de trois travées, il est de vaste dimension : à peu près carré, il mesure 23,5 mètres de largeur sur 22 de profondeur et comporte trois vaisseaux comme la nef.
Au fond du narthex, trois portails s'ouvrent sur la nef de la basilique ; ils sont chacun surmontés d'un tympan sculpté. Deux petits portails encadrent le grand portail. Celui de droite est consacré à l'Enfance du Christ, celui de gauche, à des scènes après la Résurrection. Le portail central traite de deux thèmes : le Christ monté au Ciel, trônant en gloire à la droite du Père, accomplit la promesse qu'il a faite aux apôtres le jour de l'Ascension, il les remplit du don du Saint-Esprit à la Pentecôte. Jean Adhémar y voyait une illustration du De Miraculis de l'abbé de Cluny, Pierre le Vénérable
Une particularité : il possède un étage de larges tribunes, contrairement au reste de l'édifice. Celles-ci surmontent les deux collatéraux ainsi que la troisième travée du vaisseau central. Cette dernière tribune (au-dessus du grand portail situé au fond du narthex), ou tribune centrale, ouvre sur la nef. La balustrade de cette tribune centrale est ornée d'une frise d'arcs en mitre. Détail très important : la voûte sur cette tribune centrale est gothique et possède des arcs ogives. C'est un des premiers exemples qu'il y ait en France de ce genre de structure, les autres voûtes du narthex étant romanes, d'arêtes très surhaussées. Les tribunes latérales qui se trouvent au-dessus des collatéraux s'ouvrent sur la partie centrale par des petits arcs en plein cintre reposant sur des colonnettes.
Eugène Viollet-le-Duc qui donnait aux narthex le nom de « porches fermés », estimait que celui de Vézelay était « certainement une des œuvres les plus remarquables du Moyen Âge » et en fit plusieurs fort beaux croquis14.
Les travaux de ferronnerie ont été confiés à Pierre Boulanger qui réalisa toutes les pentures et serrures des portes à l'intérieur du narthex15 et de la porte extérieure d'accès à la nef latérale nord16.
- Source wikipédia.